mardi 30 septembre 2008

Les Brigades ont exprimé leur Fureur de lire à Liège


Les Brigades d'Interventions Poétiques de la Compagnie de Théâtre-Action "Le Grand Asile" (Gaume) ont récidivé ce 14 novembre à la librairie Livre aux trésors, Rue Sébastien Laruelle, 4, à Liège. Ils ont lu à leur manière de larges extraits du roman en déambulant au mileu de l'assistance entre les rayons de la librairie. Lire n'est pas le terme qui convient, ils ont donné vie, ils ont interprété; c'est de la lecture en action, de la lecture-action, de la lecture-agitation. Pour plus d'informations, voir "Libellés", Théâtre-action".
Lecture-agitation dans cette superbe librairie qui est vraiment un île d'aventures au coeur de Liège. Un heureux hasard a voulu que dans le numéro d'octobre/novembre de la revue littéraire "Le carnet et les Instants" se trouvent réunis un article sur la librairie Livre aux Trésors et une critique de mon roman signée Jean-Jacques Didier. http://www.promotiondeslettres.cfwb.be/publications/carnet . Merci à Olivier de nous avoir reçu. Et à Jean-Pol Schroeder d'avoir associé la Maison du Jazz à ce projet rendu possible par la Communauté Française et son programme de la Fureur de Lire. Et si je ne craignais pas de sombrer dans le gâtisme en multipliant les remerciements, je remercierais cette dernière aussi... mais allons, faisons-le... mais voilà que j'oublie les Brigadiers et Brigadières... allez, thanks to Aïcha, Mauricette, Boris et Jean-François! Et on remettra ça bientôt, j'espère...
Les photos de cette soirée sont visibles sur Facebook.

lundi 29 septembre 2008

Rencontre à la librairie Quartiers Latins, le 18 octobre 2008

Dans le cadre de ses rencontres du samedi, la librairie Quartiers Latins, place des Martyrs, à Bruxelles, organisera une présentation du roman le samedi 18 octobre à midi, sous la forme d'un entretien entre Joannah Pinxteren, Jean-Jacques Didier et moi-même.
Joannah Pinxteren est danseuse, chorégraphe et écrivain. Elle est l'auteur d'un très beau livre sur le danzón : "La Havane et l'âme Danzón", paru aux Editions namuroises. Ce livre est le fruit d'une longue histoire d'amour entre elle et Cuba, qu'elle connaît bien, pour y avoir séjourné à plusieurs reprises, et donné un cours à l'université de La Havane.
Jean-Jacques Didier est professeur de littérature française et écrivain (voir message du 28 avril)
Pour plus de détail sur la librairie et ses activités: www.cfc-editions.be






mercredi 17 septembre 2008

L'avis de Monique et Michel De Wolf

Je ne peux résister à l'envie de publier ici les avis de Monique De Wolf, enseignante, et de son mari Michel, psychanalyste (*). Et je tiens à leur dire à quel point je suis touché par ce qu'ils ont écrit.
Monique, d'abord:
"J’ai commencé la lecture des “Tambours de Louis” juste après le “Guignol’s Band” de L-F Celine... et j’ai été ravie de la transition en douceur , du passage presque naturel d’une écriture à l’autre. Je ne crois pas que le court laps de temps entre les deux lectures y soit pour quelque chose. J’ai retrouvé le même plaisir à suivre la cadence dans les deux romans, la même envie de lire à haute voix. Je trouve qu’on pourrait “entendre” beaucoup si on te lisait tout haut. J’ai suivi l’émission Jazz sur Musiq3 un certain mercredi et, même si on y apprenait beaucoup de choses, cet aspect , bien sûr évoqué mais difficile à se représenter, m’avait complètement échappé... un peu normal, puisqu’il s’agit d’une émission de jazz et non de littérature. Le “parler” de Louis, aussi, évoque à certains moments la gouaille de Celine, décidément, c’est “confondant grave” ;-)En tout cas, j’apprécie beaucoup, bravo pour l’écriture."
Sur ce, je lui répondis que Céline a été, il y a longtemps, l'écrivain qui m'avait donné envie d'écrire. En le lisant, je sentais que l'écriture ne serait peut-être pas quelque chose d'inaccessible pour moi... j'aimais sa musique, sa proximité. Et voici la réponse de Monique De Wolf:
"J’ignorais évidemment ton rapport à l’écriture de Celine, mais il est fort possible que mon bonheur de passer du “Band” aux “Tambours” tenait à la continuité d’un rythme (car, en fait, j’avais à peine terminé le “Guignol’s Band” que je me plongeais dans ton récit) . Me disant que je reviendrais encore au premier, j’ai abordé le second, chose que je fais rarement car j’aime bien laisser le livre faire son oeuvre après l’avoir refermé...il y a des après-coups auxquels il faut laisser le temps de s’installer, des musiques qui résonnent encore après le dernier mot. Là, j’ai été servie, la musique continuait sur sa lancée et se relançait même à toute allure."

Et voici l'avis de Michel de Wolf (*):

"(...) Je tenais aussi à te dire qu’à partir de la conversation que nous avons eue dans le Café de Flore (le petit St Germain namurois) à propos de ton bouquin et de la rencontre que tu devais avoir le surlendemain à Athus à son sujet, j’ai été pris de l’envie (accomplie depuis intégralement) de te lire, non plus ça et là, mais de façon continue, complète et très attentive du début à la fin. Je suis sorti, de cette lecture intense et intensive, totalement impressionné (alors que je n’aime guère les textes de plus de 200 p. !). Oeuvre forte et originale, par le sujet, le style (très travaillé malgré les apparences), qui m’a incité à différentes reprises à en parler autour de moi dans des termes élogieux auprès d’amis et/ou collègues dont je sais l’intérêt pour la littérature, ou dont je connais les liens et attaches soit avec la musique de jazz, soit avec la région évoquée."
Merci à tous les deux.
(*) En réponse à un courrier annonçant la publication (tardive) de ces deux avis, Monique m'apprend le décès inopiné de son mari Michel, au mois de juillet dernier. Je suis consterné, et je me souviens avec une intense émotion de notre première et dernière balade à trois, après une visite du Musée Rops, le long de la Sambre, à Namur, balade qui s'était terminée au café de Flore. Mes pensées vont à Monique. Et à Michel, qui ne saura pas que la petite erreur qu'il avait relevée dans mon livre a été corrigée pour le deuxième tirage, le premier étant épuisé. Michel m'avait fait remarquer que Freud avait disposé sur son bureau non des statuettes africaines, comme je l'avais écrit, mais des statuettes antiques.