jeudi 6 septembre 2012

Lettre ouverte à nos femmes et hommes politiques


Les tambours n'en finissent pas de résonner, mais cette fois ils voudraient battre un autre rappel...
Louis, le batteur solitaire, personnage central du roman, est un révolté qui déclenche chez ses auditeurs des feux intérieurs qui durent et chauffent toute une vie.
Un de ces feux au moins - mais il y en a d'autres -, celui qui s'était allumé en moi, s'est propagé à l'extérieur, sous la forme de ce roman, et continue de brûler, je l'espère, quand les pages se tournent, ou quand les comédiens du Grand Asile lui donnent vie dans leur spectacle Syncopes.
D'autres tambours voudraient se mettre en marche, maintenant, et battre cet autre rappel, dans les rues, sur les places,
oyez, oyez, bonnes gens, disait-on jadis dans les BD de mon enfance, ou dans les films historiques,
oui, oyez bonnes gens, mais oyez aussi, vous, nos élus, nos dirigeants, comme on dit, car en fait de direction, il n'est pas impossible que celle que vous voulez nous faire prendre nous mène droit dans le mur...
oyez donc, je vous écris cette lettre ouverte sous la forme de ce petit livre
Non, ne faites pas la moue... ce texte n'est pas un texte partisan, il s'adresse à tous ceux qui font de la politique leur métier ou leur idéal, toutes tendances confondues, mais aussi, bien sûr, à nous tous, les électeurs, qui décidons de leur destin.
Un texte citoyen, en somme, qui revisite le sens du mot "démocratie" et de la fonction politique. Il n'est à situer ni à gauche ni à droite, mais bien au centre, une sorte de "centre absolu", ou ...oserais-je le dire d' "extrême-centre"! Avant toute autre velléité de progrès, il s'agit en effet de remettre les pendules à l'heure.
Le livre est paru aux Éditions du Cerisier. Pour vous rendre sur le site, cliquez sur le titre.
http://editions-du-cerisier.be/spip.php?rubrique20

mercredi 5 septembre 2012

Une soirée magique : la lecture-spectacle d'extraits du roman à Mazy


Ce qui ne devait être qu'une gentille présentation de mon roman au club Nam8jazz de Mazy, ce 30 août 2012 s'est vite transformé en spectacle, et quel spectacle, même si je suis mal placé pour le dire... mais vous n'avez qu'à poser la question à ceux qui étaient là ! Cette soirée n'aurait pas existé sans la volonté de Philippe Dethy, que je remercie très sincèrement, ni l'omniprésence et l'aide de Geneviève. Au projet initial de simple entretien avec Philippe, se sont ajoutés d'abord
le batteur Luc Vanden Bossch qui se proposait d'illustrer musicalement certains propos du roman, puis
le guitariste Fabien Degryse,
Aicha, Deborah et David, tous membres des Brigades d'interventions poétiques de la compagnie de théâtre-action Le Grand Asile, qui sont venus présenter des extraits du spectacle Syncopes, tiré du roman, et  
Joannah Pinxteren, amie de toujours, danseuse, chorégraphe, pédagogue et anthropologue de la danse, auteure d'un très beau livre sur le Danzon à La Havane (Éditions namuroises), et ... personnage du livre, car elle a travaillé avec Louis, la figure centrale du roman.
Tout cela a abouti en peu de temps à un spectacle... comment dire... oui, magique, comme je l'écris dans le titre, car il s'en faut toujours de peu pour qu'un spectacle soit réussi, ou juste pas mal, ou un peu monotone, ou un peu raté, ou tout à fait raté, sans que l'on sache toujours bien pourquoi. Ce soir-là, il s'est passé quelque chose entre les comédiens, la danseuse-diseuse, les musiciens... le texte a pris chair, le texte a vibré autrement dans la voix et le corps des comédienNEs, de la danseuse et lectrice, sous les baguettes, les balais, les doigts fins et subtils de Luc, et dans la musique, souple et profonde, de Fabien.
Luc, qui n'est pas tombé de la dernière pluie de notes à la cymbale, caisse claire ou tom, résume bien le sentiment général sur Facebook : (...) Une expérience unique avec une superchouette équipe.
Merci donc à tout cette « superchouette équipe » dans laquelle il faut compter aussi Jérémie et Sébastien, pour la régie. Merci aussi à René Robaye, pour sa présence et son soutien, avec les Éditions namuroises et Graziella, qui a mené le petit entretien.
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Photos: ©Jacques Maréchal