mardi 18 octobre 2011

Philippe Dethy, animateur de N'8'Jazz Mazy/Namur a lu le livre et vu "Syncopes"


Oui, parmi tous les avis et critiques émis sur le le livre, certains me tiennent particulièrement à cœur: ceux émis par les acteurs de la scène jazz. C'est donc avec joie que je publie l'avis de Philippe Dethy, animateur au sein de la coopérative N'8'Jazz Mazy :

« Après la mise en bouche nécessaire de quelques pages pour m'habituer à votre style osé et si adapté, j'ai avalé les tambours et Louis, ses père, mère, frère et sœur, ses amies musiciennes, ses amis, la sidérurgie, le bal musette, la Corée, ses timbres et Tokyo, le chauffage de l'école, l'accordéon, le magasin, le club, la moto vers Kenny Clarke aller-retour, les morts, les demi-morts et les trois-quart vivants... sans ennui de digestion. Léger et pourtant... »

Je vous invite à faire un tour sur le site de la coopérative en cliquant sur le titre. En plus des concerts réguliers, au rythme de deux par mois, l'association organise le festival Nam'in'jazz dans différents lieux de Namur et environs. Et si vous cliquez sur "NOUS", vous verrez que ces "nous" sont de joyeux drilles, pour qui le jazz n'est pas juste une musique qui permet d'activer discrètement certains muscles du cou et du talon pendant les concerts, mais aussi une certaine façon d'être drôle, éveillé, sans beurre et sans rebroche, comme ils l'écrivent (faut oser, ben oui, c'est comme ce Guy Ness, là, sur la vache, occupé sans doute à rassembler un troupeau de chevaux qui font meuh et à les guider vers de nouveaux pâturages). Et j'y lis que Guy Ness n'est pas une bière – c'est bien dommage -, mais un vieux chien alcoolique. Rien à voir avec le jazz ? Ben si, je le disais plus haut, le jazz c'est pas juste une musique ! D'ailleurs faudrait rappeler ça à quelques organisateurs de festivals haut de gamme du Nord du pays (non non, c'est pas communautaire, c'est juste comme ça) mais aussi par exemple, à certains musiciens comme John Zorn – j'ai une dent contre lui depuis le dernier festival Middelheim d'Anvers*. Mais voilà que je mélange tout.

Pas que le ton sur cette page « NOUS » Le fond aussi, la nourriture extra-musicale ! Ça fait plaisir de voir ressurgir les couvertures de quelques-uns des livres qui ont compté pour moi : La rage de vivre, (Really the Blues) du clarinettiste Mezz Mezzrow, livre fondamental et festif, que je cite d'ailleurs dans mon roman, Blues People de Leroy Jones, moins festif mais peut-être plus fondamental que le premier, Moins qu'un chien (Beneath the Underdog), de Charles Mingus, et enfin, Free Jazz et Black Power, l'essai de Ph. Carles et J.L. Comolli.

* Voir ma chronique sur Blog à part, le blog de Vincent Engel, John Zorn, Charles Lloyd et les photographes. http://edern.be/wordpress/